Chats abandonnés près d’Amos : c’est beaucoup trop !

En février, le froid se fait sentir, et malheureusement, un nombre record de chats abandonnés a été recensé dans le secteur d’Amos. Selon la directrice générale du refuge « Le Coeur sur quatre pattes, » 26 chats ont été retrouvés jusqu’ici. Cette information a été partagée lors de l’émission « Le Midi-Chow » avec Véronique Lemay, sur les ondes de Radio Boréale. C’est surtout sur le chemin Québec-Lithium que de nombreux signalements ont été faits depuis le 6 février dernier.

« Certains chats y sont depuis un certain temps et souffrent d’engelures sévères et de malnutrition », explique Valérie Roy en entrevue.

Avec l’aide de bénévoles, elle a réussi à organiser le sauvetage et l’accueil des chats dans le refuge. Ces petites bêtes avaient besoin de soins et d’être nourries pour être remises sur pied. Certains chats ont été gravement affectés par le froid mordant et, malheureusement, quelques-uns n’ont pas survécu.

À la question de l’animatrice sur le nombre de places disponibles dans le refuge, Mme Roy a expliqué que le refuge était pratiquement plein et qu’il a fallu faire preuve d’ingéniosité pour réaménager les lieux. Parfois, il a fallu mettre quatre chats dans la même cage, ce qui, selon elle, « n’est vraiment pas optimal » ! Mais, pour les besoins de la cause, il n’y avait pas d’autre choix.

Actuellement, le refuge « Le Coeur sur quatre pattes » est situé dans un petit local, mais un second, plus grand, est en voie de devenir opérationnel. Cependant, cela nécessite un investissement conséquent. Il ne s’agit pas seulement de rénover et d’adapter les locaux, mais aussi de couvrir les frais de nourriture, les soins vétérinaires et tous les autres besoins des petits animaux.

Ainsi, pour soutenir le refuge « Le Coeur sur quatre pattes, » vous pouvez vous rendre sur la page Facebook de l’organisme ou les contacter directement. Il est également possible de les soutenir avec des dons matériels tels que des cages, couvertures, coussins et même des gâteries.

Citation à retenir :

 « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ». Gandhi