Le CISSS-AT et la population de Senneterre se confrontent de nouveau

Il y a quelques années, la population de Senneterre s’est mobilisée pour conserver les services d’urgence de nuit au CLSC de Senneterre. La situation s’était finalement stabilisée, mais le regroupement Urgence d’Agir est resté vigilant. Aujourd’hui, un autre service à la population de Senneterre est menacé et une pétition circule déjà en ligne.
Selon Urgence d’Agir, des sources fiables indiquent qu’à partir du 21 mars 2025, il n’y aura plus de services de vaccination ni de suivi pour les bébés au CLSC de Senneterre. Si cela se produit, les résidents de Senneterre devront se déplacer fréquemment vers des villes comme Val-d’Or ou Amos. Dans un milieu défavorisé, ces déplacements peuvent être difficiles, voire impossibles.
Le CLSC de Senneterre a perdu de nombreux services au fil des ans, principalement en raison des compressions budgétaires. Selon Mindie Fournier, porte-parole d’Urgence d’Agir, la population est de nouveau confrontée à des coupures.
« Le CISSS-AT a pour mandat de réduire les dépenses, ce qui entraîne des réductions de personnel. Actuellement, nous dépendons de deux infirmières de Val-d’Or, et il coûterait trop cher de les faire venir à Senneterre deux jours par semaine », explique Mindie Fournier.
Lorsqu’on lui demande si une ressource pourrait être installée à Senneterre, Mindie explique : « L’été dernier, nous avions une ressource à Senneterre, mais elle est retournée aux études et nous a confirmé que son poste n’était pas affiché. Nous avions donc des doutes à ce moment-là. »
D’après ses propos, un communiqué du CISSS-AT devrait paraître la semaine prochaine pour expliquer les coupures. Cependant, Urgence d’Agir refuse de rester les bras croisés et a déjà lancé une pétition qui approche de l’objectif de 500 signatures en une seule journée.
Au moment d’écrire ces lignes, le CISSS-AT n’a toujours pas répondu à nos appels.